Décès du cinéaste Abderrahmane Bouguermouh 3 février

Abderrahmane Bouguermouh (Crédit: © www.bouguermouh.com) Sources: http://www.africultures.com
Le site d’information Tout sur l’Algérie annonce, ce dimanche 3 février 2013, le décès du cinéaste Abderrahmane Bouguermouh des suites d’une longue maladie.
« Le cinéaste Abderrahmane Bouguermouh est décédé, à l’âge de 77 ans, dans l’après‑midi de ce dimanche 3 février, à l’hôpital de Birtraria à Alger, des suites d’une longue maladie, a‑t‑on appris auprès de sa famille. L’enterrement aura lieu mardi à Ighzer Amokrane, dans la commune d’Ouzellaguen, à Béjaïa, selon la même source « , écrit TSA dans sa livraison.
(Retrouvez l’article dans son intégralité sur le site de TSA ici)
Dans une biographie consacrée à Feu Bouguermouh, le site « Africultures » note: « Né le 25 février 1936 à Ouzellaguène, fils d’un instituteur de la sévère école normale française et d’une mère analphabète qui ne connait que les poèmes et chants kabyles. Etudes secondaires à Sétif où il voit de prés l’horreur et la mort lors des événements de 1945. En 1957, il rencontre l’écrivain Mouloud Mameri ! Début d’une longue amitié. Après un passage à l’IDHEC (Institut des hautes des Etudes Cinématographiques) en 1960. Bouguermouh réalise des émissions de variétés pour la télévision, RTF, à Cognacq Jay.«
« En 1963, il retourne au pays et participe à la création du CNCA (Centre National Cinématographique Algérien). Il en est exclu en 1964, à cause de ses idées. En 1965, sur un texte de Malek Haddad, il tourne « Comme une âme », un moyen métrage en berbère. Le film est refusé par le ministère qui en exige une version arabe. Il part alors pour Paris où, il post-synchronise le film en français: cela lui vaudra un deuxième licenciement, la confiscation et la destruction des positifs et des négatifs. Le film ne sera jamais diffusé« , écrit également le même site consacré aux cultures africaines.
(Retrouvez cette biographie en intégralité sur le site Africultures ici)
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